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la belle vie.
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29 avril 2010

Une vie de ténèbres.

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C’est une peinture d’atmosphère, d' ambiances sombres et de douleurs  sourdes.

 Lasse d’une peinture académique trop frileuse, fade et mièvre il impose son style radicalement différent dans un expressionnisme plein de fougue dominé par une tension psychologique introspective en traduisant ses obsessions, ses angoisses : la vie, la mort et les femmes avec lesquelles il aura durant toute sa vie des rapports difficiles et ambigus.

Bien sur, ce n’est pas une peinture de salon, d’apparat, ni de complaisance, ne vous en déplaise, comme  l’a souligné Munch, on ne peut peindre éternellement des femmes entrain de coudre avec Munch c’est l’apparition d’une ère nouvelle, la plastique et la morale  ……..la naissance d’un expressionnisme violent et paroxysmique qui nous fait réfléchir sur la destinée humaine……notre destinée !

La peinture, c’est la vie des hommes, c’est un testament silencieux qui prend toute sa mesure au plus profond de nous même.

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Ses premières toiles donnent le ton avec  la jeune fille malade totalement  bouleversante.

Pour mieux comprendre la peinture de Munch :

La maladie et la mort y sont présentes d’une manière récurrente. Difficile de lui en vouloir, sa mère meurt de la tuberculose alors qu’il a à peine cinq ans. Sa sœur aînée va mourir elle aussi, victime de phtisie, sa deuxième sœur est atteinte de dépression, son frère Andréas décède quelque temps après son mariage. Lui-même sera malade presque toute sa vie.

v-s – hommage à  M-Debray :  l’ expressionniste contemporain !

munchmadone

un soir, je marchais le long d’un chemin. J'étais fatigué, malade. Je me suis arrété pour regarder le fjord :
le soleil se couchait et les nuages étaient rouges, comme du sang.
J'ai senti passer un cri dans la nature ; il m'a semblé que je pouvais entendre le cri.
J'ai peint ce tableau, peint les nuages comme du véritable sang. Les couleurs hurlaient."


Edvard MUNCH 

munchcri


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